Comment le COVID-19 a mis en exergue les problèmes structurels de l’agriculture tunisienne ?

Article rédigé par Zied Ahmed, Agroéconomiste 

Pour tenter d’éradiquer le COVID-19 du territoire national, le gouvernement tunisien a pris une armada de mesures préventives qui ont eu un effet immédiat sur le dynamisme de certains secteurs économiques. Le confinement de la population, le couvre-feu et l’obligation d’avoir une autorisation spécifique pour pouvoir se déplacer en voiture sont des décisions, entre-autre, qui ont impacté l’agriculture tunisienne mais qui ont également mis en exergue 4 problèmes structurels du secteur agricole national :

5 idées reçues sur l’huile d’olive tunisienne !

Article rédigé par Zied Ahmed, Agroéconomiste 

La crise actuelle de la filière oléicole tunisienne a mis en exergue beaucoup de populisme, de fausses informations et d’ignorance de la part de certains médias tunisiens et particulièrement des journaux proches de l’UTAP concernant les particularités et les caractéristiques de cette filière. Nous tentons dans le cadre de cet article d’expliquer 5 fausses idées sur le secteur oléicole tunisien :

A qui profite l’exportation de l’huile d’olive tunisienne ?

Article rédigé par Zied Ahmed, Agroéconomiste 

Les olives tunisiennes sont produites majoritairement par des petits agriculteurs. 72% de nos exploitations oléicoles ne dépassent pas les 10 hectares et 46% sont inférieures à 5 hectares. Ces petites superficies contribuent à une bonne partie de la production nationale d’huile d’olive qui fluctue entre 90 000 et 200 000 tonnes par an avec des pics exceptionnels comme ceux des années 1996 et 2017 où elle a atteint les 300 000 tonnes (voir infographie suivante : https://latunisieagricole.wordpress.com/2017/11/05/quelques-chiffres-sur-loleiculture-tunisienne/).

Ces petits producteurs, bien qu’ils produisent la majorité de l’huile d’olive tunisienne, ne profitent pas des revenus juteux que procure l’exportation de ce produit.

Les signes de qualité en Tunisie : état des lieux et perspectives

Article rédigé par Zied AHMED, agroéconomiste.

Contexte et état des lieux :

Les signes de qualité liés à l’origine (SQO) ont été instaurés pour reconnaitre, protéger et valoriser les produits agricoles dont la qualité est liée à une provenance géographique déterminée et un certain savoir-faire humain. Accorder à un produit agricole un signe de qualité revient à lui conférer une différenciation, par l’origine, par la qualité et par la renommée, vis-à-vis des autres produits concurrents. Cette différenciation pourrait être à l’origine d’une valorisation économique qui permettrait aux producteurs d’améliorer leurs revenus.

Tunisie 2020 : Analyse des priorités proposées par le Ministère de l’Agriculture

Article rédigé par Zied AHMED, agroéconomiste.

A la veille de la conférence internationale sur l’investissement qui se tiendra les 29 et 30 novembre 2016 à Tunis, le ministère de l’agriculture tunisien a listé ses priorités en termes de projets d’investissement. Vous pouvez consulter ces projets en cliquant sur le lien suivant : http://www.flehetna.com/fr/joomla/2013-02-11-10-51-57/1447-2020

Sidi Bouzid : mutations des systèmes agricoles et déstructuration de la société rurale. Quels enjeux pour une production alimentaire durable ?

Rédigé par Ahmed FERCHIOU, doctorant CIHEAM-IAMM
Article rédigé au sein de sa thèse réalisée dans le cadre du projet MEDINA*

La Tunisie a connu après son indépendance une transition démographique importante (la population a doublé entre 1960 et 1990). Ainsi la fin des années 80 a été marquée par l’aggravation du déficit de la balance commerciale suite à l’augmentation de la facture alimentaire.

إنتاج القموح في تونس: من الارتهان للسوق العالمي إلى الخواء الزراعي

 

Article rédigé par Omar BEHI, Vice-président de l’UTAP

يثير واقع إنتاج الحبوب في تونس مخاوف كثيرة من تلاشي الفرص لتحقيق ما يكفي من المحاصيل ومن آتساع الحاجة إلى السوق العالمي في تلبية حاجيات الإستهلاك. وتوضح الإسقاطات والبيانات على امتداد العقود الماضية شبه ركود في معدلات الإنتاج

إلاّ أن هذا لم يحصل بسبب نقص الأراضي أو المياه فقط ولكن الأمر يعود كذلك إلى مخلفات السياسات الإقتصادية العامة التي لم يجن الفلاحون
من وراءها أيّة مكاسب وظلت هذه السياسات تشلّ على نطاق واسع كل الحوافز السعرية التي يوفرها تعاطي هذا النشاط الزراعي.

L’UTAP, syndicat, grossiste ou agence de vulgarisation ?

Article rédigé par Zied AHMED, agro-économiste

Un bref aperçu de l’histoire du syndicalisme agricole en Tunisie nous a permis de comprendre que la subordination politique est l’une des principales caractéristiques des organisations syndicales qui ont marqué la Tunisie.

L’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche en est un exemple remarquable.

Papa, l’agriculture c’est pour toi, Moi, j’y vais !

Article rédigé par Zied AHMED, agro-économiste

Nous sommes à Zarzis. A quelques 500km au sud de Tunis. En arrivant de Médenine, nous sommes accueillis par les oliviers qui décorent à droite et à gauche la plaine.

Le syndicalisme agricole en Tunisie : un bref aperçu.

Article rédigé par Zied AHMED, agro-économiste

Il est, apparemment, très difficile de connaitre l’Histoire du syndicalisme agricole en Tunisie. Si certains évoquent la création d’organisations à caractère associatif entre 1925 et 1945 (l’association des agriculteurs tunisiens et la fédération des associations des agriculteurs tunisiens), la principale structure citée par les historiens demeure l’UGAT, l’Union Générale des Agriculteurs Tunisiens (d’autres la nomme Union Générale de l’Agriculture Tunisienne ), qui a vu le jour en 1950.